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bismovie
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8 octobre 2010

Justice Sauvage

Si, en ce moment, Chuck Norris est à l'honneur sur rtl9, 13ème Rue - bénie soit cette chaine ! - nous, offre, dans le cadre de son mois Steven Seagal - ils ne font pas les choses à moitié ! - une soirée Steven, avec donc, tout d'abord Mission Alcatraz, film que je n'ai pas pu voir ce soir (mais j'ai le dvd), et qui a marqué le grand retour de Steven Seagal au cinéma, et donc ce Justice Sauvage, datant de 1991 et qui fait donc partie de la grande période Steven, du temps où il était svelte et agile, du temps où il se donnait à fond pour ses rôles... Ce film marque aussi le commencement des gouts vestimentaires douteux de Steven, ici simplement avec un chapeau particulièrement ridicule - on est encore loin de l'Ombre Blanche...

Steven y incarne donc Gino, un flic qui n'est même pas un ancien agent de la C.I.A. et n'a pas été élevé au Japon (cependant il y a un sabre chez lui), mais à Brooklyn, SON quartier (oui, la notion est importante, il y a tout un message philosophique sur cette notion, la loi du quartier, la manière de penser, et j'en passe)... Et quand son meilleur ami, Billy, se fait tuer par un gangster du quartier (William Forsythe, qui a décidément une filmographie des plus... Intéressante...), Gino, qui ne sait pas encore que "la vengeance est une arme à double tranchant" - private joke faisant référence à un des Steven les plus mémorables, Attack Force ! -  décide de régler les choses à sa manière... Car Gino comme Nico ne s'embarrasse pas de notions comme la loi, le règlement ou autre - malgré la présence de Jerry Orbach incarnant le supérieur de Steven, on est pas dans New-York Police District - et va donc passer la journée et la nuit (le film se passe durant un temps assez court) à interroger des gens et casser quelques crânes, jusqu'à parvenir au grand méchant...

Scénario timbre post donc, mais l'intérêt de ce film est donc ailleurs, dans les bastons et fusillades... De ce côté là, on est plutôt bien servi, Steven étant en grande forme, faisant ses katas avec style, ne se faisant pas doubler pour grimper un escalier, et étant assez crédible... De plus, le film se voulant particulièrement brutal, on a pas mal de sang, de cassage de bras, d'arrachage de jambes et j'en passe, l'amateur sera donc servi, même si le film aurait mérité un peu plus de combats et un peu moins de discussion métaphysique sur le quartier ou sur New-York...

Pas un nanar donc, mais une sympathique série B délicieusement bourrine et gore, se terminant dans un joyeux bain de sang !

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Commentaires
bismovie
  • Ici, on parle du cinéma "autre" et souvent déviant, d'horreur, de gore et de nanar. De Chuck Norris et de Steven Seagal. Que ce soit les films qui viennent de sortir, ou d'obscur nanar trouvé dans un bac promo, chaque fois que je verrai un film étrange ou
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