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30 janvier 2011

From Paris With Love

Ah, Luc Besson... Réalisateur... Parfois intéressant, il y a longtemps - Nikita, Léon... - mais aussi responsable d'une des pires bouses pour gamin imaginable - Arthur Et Les Minimoys, hein ! - , il est surtout connu pour être un producteur... Effrayant... Entre les Taxis, Banlieues 13 et autres, il s'est fait la spécialité du produit formaté et bas du front, là juste pour engranger du profit. On lui doit quelques perles en tant que distributeur - 3 Enterrements, un chef d'oeuvre, Ong Bak, sacré claque dans la gueule (mais qu'il n'a pas pu s'empêcher de modifier en supprimant des scènes et en mettant du Tragedy comme musique...

Bref, découvrir une production Besson est toujours un voyage en soit, en général en direction des abysses cinématographiques, du genre où il faut prendre une pelle pour l'atteindre...

Besson, en plus de produire ce From Paris With Love, en a écrit le scénario... Un scénario... Ben, disons qu'il est tellement discret qu'on ne le remarque même pas ! Le héros, assistant de l'ambassadeur des Etats-Unis à Paris, est aussi un agent secret faisant de petits boulot et attendant sa chance d'entrer dans la cour des grands. Elle survient quand il doit aller récupérer son partenaire, coincé à la douane (John Travolta, chauve et génialement cabotin) et l'aider dans sa mission de lutte contre des terroristes...

Le film se retrouve donc être une alternance entre dialogues décalés où John Travolta s'amuse comme un fou en incarnant ce barbare fan de royal cheese (gros clin d'oeil à Pulp Fiction) et de scènes d'action bourrines. Fusillades sanglantes et d'une efficacité redoutable, scènes de combat à main nue barbares et très bien filmées, avec ralenti pour faire plus cool...

Le film est donc un buddy movie assez bas du front... Un mauvais film, c'est clair !! Mais d'une efficacité redoutable, qui offre finalement que l'on est en droit d'attendre de lui, un plaisir coupable qui m'a fait passer un excellent moment ! Bref, pour qui veut éteindre son cerveau le temps d'un film bourré d'action, voilà le divertissement idéal !

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22 janvier 2011

Dellamorte Dellamore

Michele Soavi nous livre ici un film d'une délicieuse étrangeté, qu'il serait bien réducteur de qualifier de film de zombis...

Car certes il y en a, les morts de cette petite ville étrange revenant au bout de sept jours, le gardien du cimetière et son assistant étant obligé de leur mettre une balle dans la tête (ou un coup de pelle parfois) pour les faire mourir à nouveau... Mais ce fait est plus un acte qui participe à cette ambiance mystérieuse plutôt qu'autre chose... Une ambiance composée de personnages étranges et décalés, de dialogues au diapason, et d'une histoire d'amour aussi belle que décalée et quelque peu malsaine, une descente dans la folie de notre personnage principal de plus en plus fasciné par son travail...

Un film inracontable nous emmenant dans un voyage fascinant jusqu'à une fin que l'on est pas près d'oublier, un joli chef d'œuvre à voir et à revoir, bourré d'humour noir, de sang et de plein d'autre choses...

16 janvier 2011

Nouvelle Cuisine

Ce film de Fruit Chan fut déjà visible, en version plus courte, dans le film à sketches 3 extrêmes, qu'il débutait avant de laisser la place à Park Chan Wook et Takeshi Miike... Cette version longue développe un peu plus les personnages - sans longueur - et rajoute quelques éléments, de même que la fin en est modifiée, une fin assez effroyable qui hantera le spectateur...

Mais donc, ce film raconte l'histoire d'une ancienne star de la télé qui, se sentant vieillir, voit son mari se désintéresser d'elle pour aller courir les minettes... Pour rajeunir elle va voir une étrange femme pratiquant une cuisine aux vertus rajeunissantes - le ravioli à la farce de fœtus humain... Alors, avec une telle recette, chaque moment où l'on la voit cuisiner - que l'on voit ou pas l'horrible ingrédient secret - devient un moment assez horrible, proche de l'insoutenable, de même que quand on voit l'héroïne les déguster - d'abord de manière dégoutée puis, au fur et à mesure, y prenant gout... Un film très dur, presque insoutenable, parsemé de moments encore plus gratinés - la fin, évidemment, ou encore l'avortement et ce qui en résulte, par exemple - font que l'on assiste à quelque chose d'assez unique, une critique sociale abominable - crainte du vieillissement, tout ça - flirtant avec la folie, le tout filmé très premier degré et joué par d'excellents acteurs rendant crédible leurs personnages particuliers...

Bref, un film à voir, mais qui nécessite un bon estomac !!

15 janvier 2011

La Femme Dangereuse

Ah, Jean Rollin !!!!!

Il laisse de côté les vampires, dans ce film de 1993, pour nous conter une histoire de vengeance, perpétrée avec un vieux pistolet - et, à l'occasion, avec une fourche trouvée sur place - par une mystérieuse femme...

Avec cette histoire, Jean Rollin, comme toujours, flirte avec la nanardise de part le côté bricolé de son film (effets spéciaux approximatifs, jeu d'acteur... Autre, bien qu'on ne soit tout de même pas au niveau d'un Bruno Matei, maitre en ce qui concerne la direction d'acteur catastrophiquement nanarde) mais, curieusement, on se retrouve dans une ambiance étrange et plutôt unique... Le film possède un scénario d'un banal effarant, cumule les scènes de meurtre, avec, de temps en temps, des plans du duo de flic pas doués sur sa piste, jusqu'à une révélation finale... Difficilement crédible et surtout guère surprenante...

Et pourtant, avec ses personnages un peu cons, ses dialogues étranges, son érotisme rollien (toutes les victimes ciblées sont toujours accompagné d'une femme, et toutes les femmes montrent leurs seins (y compris une qui débute une course poursuite en soutien gorge et, le plan suivant, ne l'a plus)), ses décors bizarres (étrange parc d'attraction, espèce de champs de statues et j'en passe), son jeu sur les ombres et la lumière, il parvient à créer une ambiance unique, une espèce de poésie fascinante et surprenante...

13 janvier 2011

Rapid Fire

Bon, passons rapidement sur le scénario, totalement inutile, parlant de Jacques, témoin d'un meurtre, et qui, d'abord pour sauver sa peau puis pour faire triompher la justice, va castagner sévère un paquet de méchants !

Oui, l'intérêt du film n'est pas dans son histoire, mais dans les combats et fusillades exécutés par Brandon Lee. Fusillades sympathiques et gore, avec pas mal d'explosions, et combats démontrant bien les capacités martiales de Brandon Lee et mettant à profit les environnements dans lesquels ils se déroulent... Bref, une bonne série B de baston !

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11 janvier 2011

Hercule Contre Moloch

Voilà un péplum des plus... Classique, je dirais, si ce n'est qu'Hercule n'est pas le traditionnel demi-dieu, mais un gentil prince luttant contre la tyrannie de la ville voisine, ville ayant l'habitude de sacrifier de jeunes vierges à Moloch, leur dieu... Il se glisse donc parmi les esclaves et dit s'appeler Hercule pour ne pas être reconnu...

Nous avons donc un peu moins de prouesses - pas de combats ridicules face à un mec en costume d'ours - même si Hercule est sacrément fort et arrache par exemple ses chaines du mur... Une reine aussi belle que cruelle, des alliances et des trahisons, une belle captive tombant amoureux d'Hercule, deux armées s'affrontant, des combats de gladiateurs... Bref, du classique de chez classique, qui se laisse gentiment regarder.

10 janvier 2011

La Brute, Le Colt Et Le Karaté

Depuis le temps que je voulais le voir, celui-là !!! Un film au titre... Prometteur !

Il avait été critiqué, voilà longtemps, sur mon premier blog, par un de mes lecteurs (http://www.i-gloo.net/imode/blog/v/detailarticle.php?nomblog=nanarpower&idarticle=45715 , pour ceux que ça intéresse) et mon regard cinéphagique a enfin pu découvrir la chose...

Lee Van Cliff, acteur culte ayant officié dans un nombre incalculable de films (dont pas mal de nanars, hein, ne serait-ce qu'Octagon, un Chuck Norris période incompréhensible), et énormément de westerns, incarne ici un bandit qui, braquant une banque, tue par mégarde un Chinois venu protéger ses coffres, contenant, étrangement, quatre photos de femmes et un gâteau rassis... Après un long procès, il est condamné à mort par pendaison...

Lo Lieh, acteur très connu des amateurs de wu xia pian en général, et des Shaw Brothers en particulier (la main de fer, le retour de l'hirondelle d'or, entre-autre), incarne le neveu du Chinois assassiné, envoyé aux Etats-Unis pour retrouver l'or censément volée par son oncle... Découvrant que le dit oncle a utilisé les fesses de ses maitresses (dont les photos étaient cachées dans le coffre) comme carte au trésor, il va libérer Lee Van Cliff et ils vont essayer de retrouver le trésor...

Rien qu'au scénario, on nage déjà dans une nanardise délicieuse, dont les dialogues et l'ambiance sont au diapason... Reste les scènes d'action, et là on est aux anges... Elles pourraient être intéressante - fusillades très western d'un côté, et kung-fu (malgré le titre, il ne s'agit pas ici de karaté !) se mariant assez bien, d'autant que Lee Van Cliff a l'habitude de faire du western, et Lo Lieh possède de grandes capacités martiales... Mais chaque scène d'action est accompagnée d'une musique festive ridicule dédramatisant immédiatement l'ambiance, supprimant toute tension, et des bruitages particulièrement gratinés ridiculisent chaque prouesse martiale de Lo Lieh... Quelque part, cela demande du talent, de nanardiser une scène, rien qu'avec quelques sons, alors que la dites scène serait des plus correcte si on les supprimait...

Un nanar des plus plaisant, donc, que les amateurs de western apprécieront !

9 janvier 2011

Left Bank

Que voilà un film étrange... Il s'intéresse à Marie, athlète de haut niveau qui, blessée, va passer sa convalescence chez son petit ami, un homme très gentil... Mais l'immeuble, étrange, garde un secret... Qu'est-il arrivé à l'ancienne locataire de l'appartement, par exemple ? Qu'arrive-t-il au genou blessé de Marie, devenant noir...

Difficile de rentrer dans les détails sans trop en dévoiler, mais ce film est d'abord une ambiance mystérieuse assez prenante... Prenant le temps de présenter ses personnages - Marie est très attachante - , le film distille lentement ses étrangetés, ses visions, son malaise... Mais trop lentement, finalement, l'ennui n'étant jamais loin et la révélation finale n'est pas si passionnante que cela - elle recèle cependant une scène d'une étrange poésie que j'ai beaucoup aimé...

Ce n'est pas un mauvais film, loin s'en faut - et, de part sa singularité, il est intéressant d'y jeter un oeil - mais bon, ce n'est pas un grand film non plus... Sympathique...

8 janvier 2011

Eden Lake

Le réalisateur, ayant compris que, dans un survival, il est important de s'attacher aux héros, nous présente un jeune couple loin des bandes de jeunes décérébrés parti camper pour se défoncer, et dont on se réjouit de leur mort - Shrooms, par exemple... - , l'homme étant du genre plutôt effacé, la femme une jolie institutrice... Notre couple part donc camper dans un petit coin perdu de la campagne anglaise, et tombe sur une bande de jeunes délinquants qui vont leur chercher querelle, jusqu'à ce que la situation dégénère et vire à l'horreur pure, les jeunes décidant, après un acte malheureux de Steve - le mari - de les massacrer...

S'en suit évidemment poursuite dans les bois - aussi magnifiques que sinistres - cache cache tendu, pièges, violence, l'héroïne cherchant à s'échapper de son statut de proie pour devenir chasseuse, tout ça...

Un couple attachant donc, que l'on prend le temps de connaitre avant que l'histoire ne vire au survival, et donc auquel on s'identifie facilement, ne supportant pas ce qui arrive... Toujours très efficace et qui permet de se sentir impliqué par le film. Les délinquants sont plutôt crédibles, avec le petit chef particulièrement sinistre, et ses petits soldats, soudés par la peur et le besoin d'être en bande, et, même si le film n'est pas très gore, la tension ne faiblit jamais, et la violence explose parfois de manière assez atroce...

Un bon survival, à la fin assez logique et jusqu'au boutiste dans le message qu'il essaie de passer (en gros, si les enfants sont des délinquants, ce n'est que la faute de leurs parents), que l'on peut certes critiquer mais qui a le mérite de rester cohérent jusqu'au bout (la fin, d'ailleurs, plutôt effroyable, hante les mémoires après le générique de fin). Et, en évitant les traditionnels bouseux psychopathes peuplant les bois des films d'horreur (comme les cimetières indiens, ils pullulent), le film a le mérite de verser dans une certaine originalité trouvant échos dans les craintes sur l'insécurité que ressent la populace générale.

6 janvier 2011

Shrooms

Tiens, un slasher... Du genre qui brasse large ! On a les bois sinistres, la maison abandonnée où il s'est passé plein de trucs horribles, les survivants psychopathes errant dans les bois à la recherche de victimes, les bouseux dégénérés... La totale !

Et, évidemment, les champignons... Utilisés sans aucune cohérence - l'héroïne se gourre et mange un truc vénéneux qui manque de la tuer (faut lui faire du bouche à bouche) mais on n'annule pas le camping pour foncer à l'hôpital, on prépare le thé aux champis hallucinogène pour le lendemain... - , ils sont cependant la seule originalité du film, et amène le seul élément bien fait, à savoir les hallucinations... Plutôt glauques et sinistres, bien que pas très bien filmées, elles essaient de mêler les meurtres réels et les visions des héros, rendant le tout surréaliste et étrange, avec femmes emmêlées dans les arbres, vaches qui parlent et j'en oublie... Heureusement, parce que les meurtres en eux-même ne sont pas originaux, pas très bien fait, rarement gore car souvent hors-champs, avec des gros plans du visage d'un personnage tête à claque (parce que de ce côté là on atteint des sommets, niveau personnages débiles qu'on souhaite voir mourir) poussant des hurlements...

Et la fin est ridicule...

Bref, un mauvais film d'horreur, mais il y a des champignons tueurs alors ça mérite quand même d'y jeter un oeil...

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  • Ici, on parle du cinéma "autre" et souvent déviant, d'horreur, de gore et de nanar. De Chuck Norris et de Steven Seagal. Que ce soit les films qui viennent de sortir, ou d'obscur nanar trouvé dans un bac promo, chaque fois que je verrai un film étrange ou
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