Seuil De Tolérance Insuffisant : Zoltan, Le Chien De Dracula

Jusqu'à présent, quand un film était trop nul pour que je tienne jusqu'au bout, je ne le critiquais tout simplement pas... Mais pourquoi je ne pourrais dire du mal d'un film que si je l'ai vu jusqu'au bout ? Après tout, si je craque avant - et j'ai un seuil de tolérance à la nullité assez élevé, j'arrive à regarder entièrement C.H.U.D et Vercingetorix ! - , j'ai quand même le droit de l'exprimer...

Donc j'ai décidé de créer cette nouvelle rubrique, Seuil De Tolérance Insuffisant, où je parlerai des films que je n'ai pas réussi à voir jusqu'au bout...

Et pour l'inaugurer, une immense déception, Zoltan, Le Chien De Dracula ! Car j'attendais énormément de ce film, qui parle quand même d'un chien vampire, revenu à la vie pour retrouver le dernier descendant des Dracula et faire de lui son nouveau maître ! Un pitch pareil, moi, j'avais le conteur de nanardisation qui s'affolait et j'en salivais d'avance !

Les  premières minutes du film sont d'ailleurs jouissives, avec ces militaires transylvanien pénétrant dans le caveau des Dracula, et l'un d'eux, laissé là pour garder les lieux qui, pour une raison connue de lui seul - les motivations nanardes sont parfois obscures - ouvre un des cercueil et, découvrant à l'intérieur un cadavre recouvert d'un drap, d'où sort un pieu, retire le pieu, réveillant ainsi Zoltan qui bondit et, avec des trucages délicieusement pourris, plante ses crocs dans la gorge de l'infortuné et boit son sang ! Ensuite, en flashback canin, nous découvrons comment Zoltan est devenu vampire - autre moment jouissif, mais à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent - c'est le cas de le dire... On se marre bien en voyant les yeux lumineux de Zoltan - il devait servir de lampe de chevet à son dernier maitre - , on rigole en découvrant les stock shot audio d'aboiement canin - toujours le même - , implantés à chaque apparition de chiens - il y en a beaucoup dans ce film - de manière assez approximative, mais à part ça, pendant l'heure que j'ai regardé, on s'emmerde quand même joyeusement sec. Dommage, avec un pitch pareil, il y avait moyen d'obtenir un chef d'oeuvre de nanardise délicieux !