Le Prix Du Sang

Le premier article d'un blog se doit d'être... Marquant ! Il est nécessaire de ne pas parler de n'importe quel film... Mon blog précédent, bisserie, avait ainsi débuté par la critique de Halloween de John Carpenter, par exemple...

Aussi, pour ce nouveau blog, j'ai décidé de frapper fort en parlant, non pas d'un chef d'oeuvre, mais d'un gros nanar !

Le Prix Du Sang, donc...

Ce film, produit donc entre-autre par Steven Seagal, raconte l'histoire d'un ancien gangster russe (oh, l'accent russe de Steven dans la vf, irrésistible ; le potentiel nanar en est démultiplié dès la première phrase qu'il prononce !), devenu écrivain (les quelques scènes où Steven tape sur son ordinateur sont d'un ridicule absolument consternant qui atteignent presque le niveau d'Ultime Décision où Steven joue les scientifiques). Il doit se rendre au mariage de sa fille, mais cette dernière, ainsi que son ex-femme, se font sauvagement agresser, et il décide de se venger !!

Ce qui est génial ici, c'est qu'on essaie de nous faire baigner dans une ambiance très Les Promesses De L'Ombre... Mais bon, le réalisateur n'est pas David Cronenberg et, comme le jour où Steven a essayé de nous faire son Seven (L'Ombre Blanche, un délice !), nous sommes donc dans une version nanar des Promesses De L'Ombre, avec donc tatouages, accent russe, code d'honneur et j'en passe... Par contre, j'ai été assez surpris du scénario ! Certes, le pourquoi du comment est ridicule, mais le film est compréhensible d'un bout à l'autre, ce qui était tout de même devenu un peu rare (il suffit de se remater Attack Force pour voir à quel point les scénario des Steven peuvent être... Particuliers...).

Bon, c'est filmé avec les pieds évidemment, Steven est remplacé par une doublure dès qu'il doit faire un effort (Ah, ces scènes de courses dans les escaliers où l'on ne voit que les pieds de "Steven", un grand moment là aussi !), les fusillades sont merveilleusement naze, et les scènes de mains nue où de couteau, nanardesque au possible (Steven, sautillant et dansant de manière débile, avant de faire ses prises mal faites, j'en rigole encore !) mais c'est plutôt sanglant et sadique ! L'on sent une envie de renouer avec les premiers films de Steven genre Justice Sauvage, sauf que, ben...

Justice Sauvage



et Le Prix Du Sang

Un savoureux nanar, donc, à voir et à revoir entres amis !